dimanche 8 mai 2011

ma copine qui m'a vraiment fait de la peine en ne me croyant pas pour ma soeur. C'est dur car on se connait depuis très longtemps, je lui ai dit beaucoup de choses, j'étais très proche...


Paradoxalement, elle m'a beaucoup exaspéré sur des trucs moins graves, mais soulants.

Mais dans ma tête c'est mon amie, comme un morceau de moi.

Or, intellectuellement, je vois de plus en plus ses défauts passées et son attitude. Elise m'a aprlé d'elle, de son propre point de vue et je me rends compte à quel point cette amie a été fausse (peut-être même manipulatrice). 

Je me dis donc que je dois, c'est évident, couper. Je n'ai même plus envie de l'appeler, car j'ai tant à lui dire, et je l'imagine si bien me répondre ceci ou cela, que ça me fatigue d'avance. je n'ai pas envie d'avoir une explication avec elle, même pas. J'ai l'impression que notre amitié n'a conduit qu'à de navrantes erreurs.

Donc je ne l'appelle pas, je n'ai presque plus de relations avec elle, mais j'ai du mal à couper. Je lui ai écrit deux petits mails brefs l'année dernière, et là je me demande si je ne vais pas lui écrire pour le bac de sa fille, tout en sachant que c'est irrationnel : même si j'ai un souvenir ému de sa fille à trois ans, elle a 19 ans, elle a changé, je n'ai pas envie de la voir, pas spécialement, et même, si je m'imagine chez mon amie, j'ai évolué de telle sorte que je ne supporterais plus sa maison (que j'avais déjà du mal à supporter les derniers temps). 

Elle a arrangé son appart d'une certaine façon et je me souviens de l'admiration et de la sympathie que j'ai eu pour elle quand elle a tout décoré, tout refait, elle mème, au prix de sa volonté, en travaillant à peindre les murs et tout faire les travaux le soir après le boulot....

Elle s'est vraiment acheté son appart à la force du poignet et, aussi, avec l'aide de son mari, mais elle a bossé comme une dingue pour cet appart. J'ai senti son investissement, le fait que c'était un êve qui se réalisait pour elle - et aussi pour l'avenir de sa fille.

Mais je me souviens aussi de détails très typiques d'elle qui me semblent ridicules maintenant (elle a conçu une cuisine microscopique, une cuisine de studio, pour cet appart, car elle ne voulait pas de cuisine grande mais elle s'est un peu piégée. C'est vraiment trop petit (sa cuisine doit faire 2 m2). Elle l'a voulu ainsi par entètement, obstination, et bien que ce soit mal pratique, elle a ensuite systématiquement refusé de l'admettre. Le souvenir de cet entêtement un peu bête me gêne, c'est un symbole de l'entêtement orgueilleux, buté qu'elle peut avoir.

bref c'est fini avec elle et je crois que je ne lui reparlerais jamais.

Eh bien j'y pense quand même comme à une amie. Une amie qui m'a fait de la peine et à qui je ne parlerais plus (ou peut-être une fois ou deux), une amie que je ne veux plus revoir. Mais une amie.

mais c'est un peu comme les objets que j'ai du mal à jeter. Je dois avoir du mal à jeter les amies. je les garde dans un petit coin... 

jeudi 7 avril 2011

Le virtuel c'est l'absinthe du XXIème siècle.

Dit par ma cousine.

Très agaçant. La fille qui n'a rien compris, à tel point que je ne relève pas. Elle va virer vieux con, sans crier gare.....

mercredi 2 mars 2011

Crash d'un Mirage 2000 dans la Creuse

L'épave du Mirage 2000 de l'armée de l'air qui avait disparu mardi soir pendant un vol d'entraînement dans le centre de la France a été localisée à l'est du département de la Creuse, selon RTL. L’appareil avait disparu des radars depuis 22 heures alors qu’il survolait Aubusson (Creuse), pour une mission d’entraînement.


«Zone de cratère»

vendredi 18 février 2011

je suis ravie. Folle de joie ou presque : pourvu que ça dure.


Disons que j'ai attends mon but : qui était der eprednre le contrôle d'une situation perdue depuis longtemps.

J'ai d'exécrables rapports depuis longtemps avec mes parents et ma soeur. Or, fatiguée de cette situation, j'avais décidé de jeter l'éponge.

je résume : mes parents sont des gens vieillots, traditionnels, pour lesquels j'ai au fil du temps perdu tout respect. Ils m'ont élévé en nous donnant certaines "valeurs", comme on dit, que ma soeur envoie balader par dessus les moulins, sans aucune vergogne. Depuis des années, je suis choquée par sa paresse, sa malhonnêteté intellectuelle, les problèmes qu'elle crée partout où elle passe et à chaque "histoire", je vois avec une évidence absolue le rôle de fouteuse de merde de ma soeur.Et depuis très longtemps, lorsque mes parents me font les récits des problèmes de ma soeur, je tente de raisonner en leur prouvant qu'elle ment et manipule.

Ça a commencé au collège, et ma soeur a maintenant 32 ans. C'est trop long de tout raconter, mais ça a commencé par des histoires d'enseignants qui la détestaient, la méprisaient, lui pourrissaient la vie, mes parents l'ont changé d'école, presque chaque année... Alors qu'elle n'étudiait pas, ne faisait pas ses devoirs, mentaient aux profs...

Certains jours je demandais à maman de demander à ma soeur de lui montrer concrètement les notes prises en cours, et les devoirs à faire ; ma soeur revenait avec des cahiers vides, en fin d'année elle n'avait plus de cahiers... Soit ma mère refusait d'aller persécuter ma soeur, soit, quand de  temps en temps elle avait un doute, ma soeur lui donnait des explications que ma mère gobait...

Du coup ma soeur me détestait, vu que j'étais "contre elle". C'était son expression : tu es toujours "contre moi". A son tour elle demandait à mes parents de vérifier mes propres cahiers, et moi comme une andouille je les montrais, pour prouver que moi j'avas des cahiers, j'allais en cours, et du coup ils s'y mettaient à trois pour critiquer mon écriture, ou dire que je travaillais peu. Je m'énervais, parlais de mes notes, et demandais à ma soeur de produire ses cahiers.
Mes notes étaient dues au fait que (tout en ne foutant rien) j'étais sensée être "douée pour les études". (mais enf ait je travaillais, mais mes parents ne le voyaient pas - je rentre trop dans les détails mais par exemple je passais beaucoup de temps en bibliothèque car mes aprents m'emmerdaient, et ils ne parvenaient pas, même si je leur disais, à comprendre qu'au lycée, en trois heures de bibliothèque tu abats beaucoup de travail - du coup je rentrais et ils me voyaient lire).


Je ne rentre pas dans les détails ça serait trop long mais ça s'est poursuivi toute la vie, jusqu'à il y a peu.

Comme ma soeur vit en vase clos dans ma famille (elle n'a pas d'amis - elle se fait des amis, mais peu, et se dispute toujours avec eux), ça ne se voit pas. Ma famille est repliée sur elle même, et moi, j'ai un pied dedans et un autre dehors, avec des gens normaux : mais sans connection.

Au fil du temps, démonter les mensonges de ma soeur me fatigue...

J'ai donc commencé par éviter simplement d'en parler.

Et puis dernièrement j'ai eu une idée : faire le contraire, adhérer à ses mensonges. En fait, on a eu une période de brouille froide, durant laquelle je n'avais plus d'infos sur elle (ou très peu). Depuis, mes parents étant de plus en plus vieux, j'ai cessé d'avoir envie de raisonner pour les convaincre.

Ça les a toujours fait chier, mais là j'ai senti qu'ils me prenaient sérieusement en grippe : écouter ma soeur et la croire est, si je puis dire, ergonomique. Il suffit de faire Oh la la et Ah mon dieu et tout roule, ma soeur est gentille, elle leur parle, elle les voit peu mais elle les appelle...

Alors que moi je parle, j'argumente, je veux tout démonter....

Et ils ont 78 ans, et ils veulent encore moins qu'avant.

Bref, j'ai donc fait moi aussi oh et ah quand ils me donnaient de nouvelles (rares) de ma soeur. rares, pour ne pas que je la critique.

Il y a trois ans j'ai décidé de faire semblant de croire tout ce que disait ma soeur.

Tout.

Peu à peu, comme je ne prenais plus le contre pied de ce qu'ils me disaient sur elle, ils m'ont donné plus d'infos. Puis elle m'a rappelé.

Elle a un copain, un homme merveilleux, exceptionnel, un surdoué, il l'aime.

Puis : son copain est un malade, un pervers manipulateur, il veut la rendre folle elle doit le convaincre de se soigner mais n'y parvient pas. Pendant cette période, mes parents étaient très angoissés. Ils avaient peur pour elle. Ils lui ont même suggéré de le quitter. Moi, je suis restée en retrait et n'ai rien dit pour ou contre son copain (je suis persuadée qu'il est aussi cinglé qu'elle). Elle l'a remarqué et ça lui a plu.


Elle leur a fait la tête et puis avec son copain tout s'est arrangé il a accepté de se soigner. Mais elle leur en parle moins et m'a incidemment fait remarquer que les parents vieillissaient et qu'elle ne pouvait plus tout leur dire, car ils ne se rendaient pas compte.

Du coup , c'est moi qui ai le récit des aléas de sa vie de couple. Son copain a essayé de se suicider en se sautant par la fenêtre. Il faut savoir qu'ils habitent au rez de chaussée, j'ai réussi à ne pas éclater de rire quand elle m'a raconté la scène : il a ouvert les volets en criant : je vais sauter, elle s'est jeté à ses pieds, il a pleuré, ils se sont réconciliés.

Il retourne les psy contre elle, et elle me le raconte, c'est à dire qu'elle va voir les psy pour qu'ils disent à son copain de passer l'aspi et quand il est chez eux il leur dit : mais je passerai l'aspi si elle nettoie la cuisine. Du coup, les psy disent qu'ils doivent tous les deux faire un effort et elle est ulcérée. C'est ça qu'elle appelle "retourner les psy contre moi".

Si je suis contente c'est que (mais je dois y aller, aie) nous avons franchi un nouveau pas dans les confidences qu'elle me fait : elle m'a parlé de Céline.

J'ai trop écrit je dois bosser mais je sais que si elle parle de Céline c'est gagné : elle a confiance en moi.

J'ai réussi : ça m'a pris trois ans mais j'ai établi une communication avec ma soeur. Le problème, c'est que mon point de vue sur elle n'a pas changé....

lundi 14 février 2011




On saurait t'écouter, t'entendre, force au regard du temps, si tu ne vendais pas les peaux hors des saisons fauves.



Sans que tu puisses suivre forcément, les grands fonds indistincts porteraient des clameurs.


Et tu saurais alors ce qui ne peut surgir.


Et les méandres des temps ouvriraient de puantes gueules, aux dents ravagées d'encan, et ce qu'on ne peut porter, ne serait point à suivre.