Peu à peu, parce que je recommence à avoir des relations régulières et des infos sur K., par le biais de conversations anodines, quotidiennes, banales, je me recrée une image actualisée de K.
Et c'est là que c'est surprenant : cette image m'ennuit et me ramène à mon enfance et à cette sensation de pesanteur gnangnan que j'avais à l'époque. K n'a jamais fait que compiler en se plaigant de minuscules évènements du quotidien, et cette montagne d'insignifiance lui sert à bâtir et expliquer son malheur. C'est insignifiant, ridicule, ennuyeux et stupide.
L'impression que la boucle est bouclée. Une sorte de révolution : on part d'un point a, on décrit un cercle complet et on revient au point de départ.
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