jeudi 14 octobre 2010
vendredi 17 septembre 2010
mardi 13 juillet 2010
La demande d'indemnisation de Betancourt, un "suicide politique"
La demande d'indemnisation de Betancourt, un "suicide politique"
(Belga) La demande d'indemnisation présentée par Ingrid Betancourt à l'Etat colombien pour ses six ans passés entre les mains de la guérilla des Farc, est vue comme un "suicide politique", selon des experts.
"Ce qu'elle a fait est un suicide politique qui semble dévoiler son intention de quitter ce pays de manière définitive", a écrit l'hebdomadaire colombien Semana, qui a placé sa photo en une, sous un seul mot: "honteux". Ses concitoyens lui reprochaient déjà de ne pas avoir assez fait depuis sa libération pour défendre le sort des otages. Mais les critiques étaient généralement voilées. Depuis vendredi, la discrétion n'est plus de mise. "Prix mondial de l'ingratitude", selon le vice-président Francisco Santos. "Caprice de dame gâtée de la jet-set internationale", selon l'éditorialiste Maria Jimena Duzan. L'ex-otage accuse notamment l'Etat de l'avoir négligée le 23 février 2002, lorsque les gardes du corps qui l'accompagnaient dans sa campagne présidentielle, l'ont laissée partir seule sur la route du département de Caqueta (sud-est) où elle fut enlevée. Mais l'Etat dispose de nombreux documents prouvant que des officiers de la police et de l'armée avaient tenté de la dissuader d'emprunter ce chemin, qu'elle avait finalement pris à ses risques et périls.
Ici.
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jeudi 8 juillet 2010
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
mardi 15 juin 2010
mercredi 9 juin 2010
vendredi 21 mai 2010
Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
mardi 12 janvier 2010
lundi 4 janvier 2010
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