lundi 16 juillet 2012

cela fait longtemps qu'elle n'a pas écrit.
J'ai rencontré une nouvelle copine et ça va mieux. Je me rends compte que de vivre repliée sur moi même, les enfants, le mari, le boulot, la vie qui file....  ça me rend triste sans raison.

Je suis fatiguée et vois tout en noir. Je rumine.

Ma nouvelle copine est une boule d'énergie. On parle peu de nous même, et ça me fait du bien. On voit des expos et on fait des balades. Elle a toujours des projets. Elle est tonifiante.


mardi 3 juillet 2012

J'ai lu un roman d'Alison Lurie, Des gens comme les autres.... pas mal du tout. ça se passe dans une colonie d'écrivains au Etats Unis.

mercredi 9 mai 2012

Est ce que ce nouveau président va changer les chsoes ? certes, c'est chouette que l'autre parte ! Mais est-ce suffisant ?

Je ne crois pas.

jeudi 26 avril 2012

A propos de ma soeur.... Cette situation qui me rend triste évolue. Je réalise que tout cela compte un peu moins pour moi. Cela me fait du bien de me détacher.

dimanche 4 mars 2012

L'amitié qui s'en va avec le temps c'est dur. Comme dans la chanson de Léo Ferré.

Avec le temps on n'aime plus mais on se sent aussi tout seul et on se dit qu'on voudrait bien conserver ses illusions de quand on était jeune et quand on croyait qu'on pouvait avoir des amis.

Mais ça n'est pas si simple : on a l'impression de voir clair dans els gens et c'est en soi mème que git le refus. Ce ne sont pas forcément les autres qui vous rejette.

On souffre de se voir amener à rejeter les autres, c'est cela.

dimanche 8 mai 2011

ma copine qui m'a vraiment fait de la peine en ne me croyant pas pour ma soeur. C'est dur car on se connait depuis très longtemps, je lui ai dit beaucoup de choses, j'étais très proche...


Paradoxalement, elle m'a beaucoup exaspéré sur des trucs moins graves, mais soulants.

Mais dans ma tête c'est mon amie, comme un morceau de moi.

Or, intellectuellement, je vois de plus en plus ses défauts passées et son attitude. Elise m'a aprlé d'elle, de son propre point de vue et je me rends compte à quel point cette amie a été fausse (peut-être même manipulatrice). 

Je me dis donc que je dois, c'est évident, couper. Je n'ai même plus envie de l'appeler, car j'ai tant à lui dire, et je l'imagine si bien me répondre ceci ou cela, que ça me fatigue d'avance. je n'ai pas envie d'avoir une explication avec elle, même pas. J'ai l'impression que notre amitié n'a conduit qu'à de navrantes erreurs.

Donc je ne l'appelle pas, je n'ai presque plus de relations avec elle, mais j'ai du mal à couper. Je lui ai écrit deux petits mails brefs l'année dernière, et là je me demande si je ne vais pas lui écrire pour le bac de sa fille, tout en sachant que c'est irrationnel : même si j'ai un souvenir ému de sa fille à trois ans, elle a 19 ans, elle a changé, je n'ai pas envie de la voir, pas spécialement, et même, si je m'imagine chez mon amie, j'ai évolué de telle sorte que je ne supporterais plus sa maison (que j'avais déjà du mal à supporter les derniers temps). 

Elle a arrangé son appart d'une certaine façon et je me souviens de l'admiration et de la sympathie que j'ai eu pour elle quand elle a tout décoré, tout refait, elle mème, au prix de sa volonté, en travaillant à peindre les murs et tout faire les travaux le soir après le boulot....

Elle s'est vraiment acheté son appart à la force du poignet et, aussi, avec l'aide de son mari, mais elle a bossé comme une dingue pour cet appart. J'ai senti son investissement, le fait que c'était un êve qui se réalisait pour elle - et aussi pour l'avenir de sa fille.

Mais je me souviens aussi de détails très typiques d'elle qui me semblent ridicules maintenant (elle a conçu une cuisine microscopique, une cuisine de studio, pour cet appart, car elle ne voulait pas de cuisine grande mais elle s'est un peu piégée. C'est vraiment trop petit (sa cuisine doit faire 2 m2). Elle l'a voulu ainsi par entètement, obstination, et bien que ce soit mal pratique, elle a ensuite systématiquement refusé de l'admettre. Le souvenir de cet entêtement un peu bête me gêne, c'est un symbole de l'entêtement orgueilleux, buté qu'elle peut avoir.

bref c'est fini avec elle et je crois que je ne lui reparlerais jamais.

Eh bien j'y pense quand même comme à une amie. Une amie qui m'a fait de la peine et à qui je ne parlerais plus (ou peut-être une fois ou deux), une amie que je ne veux plus revoir. Mais une amie.

mais c'est un peu comme les objets que j'ai du mal à jeter. Je dois avoir du mal à jeter les amies. je les garde dans un petit coin...